Walt Disney et les contes : une recette à succès

Au XXe siècle, Walter Elias Disney a érigé un empire de films d’animation sous la célèbre marque qui portait son nom : Walt Disney. Il a dû son succès planétaire à ses inventions inspirées des contes provenant du monde entier. Par ailleurs, destinés à tout public et surtout les plus jeunes, les œuvres de ce grand producteur dérogent rarement à la fameuse « fin heureuse ».

La source d’inspiration des dessins animés de Disney

Pionnier du dessin animé et fondateur, plus tard, du parc à thème Disneyland, Walt Disney n’a cessé, depuis sa fondation, de faire rêver les spectateurs avec ses animations attitrées. À présent, cette société de production partage magie, émotions et fous rires avec des générations entières. L’aventure de Walt Disney a commencé avec le personnage de bande dessinée Mickey Mouse. Plus tard, le réalisateur américain a diffusé son tout premier long métrage : Blanche Neige et les Sept Nains. En réalité, ce conte est originaire d’Europe, pourtant, les publics internationaux l’ont accueilli avec ardeur, preuve que le structure du conte est souvent universel.

Par la suite, Disney a régulièrement proposé des dessins animés basés sur des mythes et des légendes internationales. On citera par exemple, le héros de la mythologie grecque Hercule, l’empire perdu d’Atlantide et l’intemporelle Cendrillon. Souvent encore, ses scénaristes s’inspirent de personnalités qui ont véritablement existé comme Mulan en Chine et Pocahontas, une Amérindienne. Cela dit, conte emprunté ou scénario original, la marque de fabrique de Walt Disney reste ses fins heureuses. Exceptionnellement, Pocahontas se démarque des créations de l’animateur avec un dénouement inattendu. En effet, la belle Indienne et John Smith ne vécurent pas heureux et n’eurent pas beaucoup d’enfants.

Cependant, il est amusant de noter que la plupart des récits d’origine évoquent des péripéties tragiques. En l’occurrence, Mulan a été courtisé par l’empereur dès son retour au village. Ainsi, la guerrière n’a pas supporté les insistances de son prétendant et elle s’est suicidée avec sa propre épée. Ariel, La Petite Sirène a aussi mis fin à ses jours, car le prince est tombé amoureux d’une autre demoiselle. D’autre part, La Reine des Neiges est quant à elle la méchante de l’histoire dans le roman danois. Fâché contre Wendy parce qu’elle a vieilli, Peter Pan a kidnappé sa fille et a menacé de tuer les enfants perdus s’ils grandissent.

Vous l’aurez compris, ces versions originales sont plutôt dramatiques car la nature du conte est aussi d’alerter, de mettre en garde. A la recherche de happy end, Walt Disney a su intégrer des cultures littéraires dans ses animations tout en élaborant des scénarios plus digestes. Si le fin est, parfois, complètement dénaturée, l’essence même des contes est toujours perceptible. En revanche en changeant un drame pour une fin heureuse, le signifiant profond original peut en être changé.